
STAGE A SANTORIN du 22 au 29 août 2015
Une arrivée en fanfare
Belle organisation de Gérard, le bus facile à trouver nous emmène vers la pension Ptoléméos à Fira, avec ses chambres bien équipées aux petites terrasses fleuries et à l’accueil chaleureux de Katarina, notre hôte. Le centre de Fira est à 5mn à pied, le coin est calme.
Après notre installation, et le choix des chambres douloureux, elles ne sont pas toutes aussi bien, départ à la découverte du resto de nos rêves qui deviendra vite la cantine de beaucoup d’entre nous, évidemment, on se laisse vite séduire par des petits verres d’ouzo ou des petits gâteaux dégoulinant de miel offerts généreusement… Vite au lit, un dur labeur nous attend.
Découverte de Fira, son calme, son authenticité-yéyé !, Kamari et sa plage de sable noir !
Dimanche matin, l’empereur, sa femme et le petit prince, sont venus chez nous pour nous serrez la pince, comme nous étions partis, le petit prince a dit, puisque c’est ainsi je reviendrai lundi !
Premier petit déjeuner, préparé avec lenteur et conviction par notre hôtesse Katarina, un peu débordée dès qu’il y a plus d’un bol à servir. Pas grave, pendant ce temps là, on fait des taches sur nos belles feuilles de papier, on gribouille le paysage qui nous entoure, on commence un « vrai » carnet de voyage.
Il fait chaud, mais il y a de l’air, nous partons à la découverte de cette merveilleuse île, « sa caldera », ses dômes bleus, ses maisons blanches ou roses ou ocres et bleus, ses fleurs et bougainvilliers à perte de vue….
Premières peintures, le volcan au loin, un bougainvillier, la plage de sable noir, on prend des empreintes de grilles et portails le thème du jour, la page noire (et oui, sable noir, page noire). On se baigne si l’on veut, un souvlaki, et au lit !
Pyrgos, ses dômes, son campanille
Un petit coup de car, et hop Pyrgos, loin des touristes, qui ne sont pas loin quand même, visite tranquille, une petite aquarelle au passage, aujourd’hui, la feuille de fouillis sera bleue ! Et Annick veut faire du commerce de ses œuvres !
Nous rentrons, fatigués mais contents. On prévoit Oia le lendemain, à pied depuis Fira, au moins dix kilomètres dans l’enfer des paysages magnifiques, du bleu de la mer, du ciel, des dômes, des fenêtres, des pots de fleurs, tout n’est que blanc et bleu. Et comme il fera très chaud, demain, dès l’aube, à l’heure où blanchit la campagne nous partirons…
Oia par la côte
Départ avec le pique-nique du midi gentiment offert par Katarina, à l’aube, tenue sportive, quelques exercices et aquarelles sur le chemin, on est là pour çà, tout de même, on a même perdu (mais aussi retrouvé) Ferdy, qui musardait.
Et en prime, nous avons croisé un mariage asiatique, et même très artistique, ses chaussures à lui, cirées à l’encaustique, sa tenue à elle, esthétique, mais quelle aventure ludique, féérique, presque érotique ! Love qu’ils disent avec les mains, une nouvelle idylle dans le groupe ? Un détour par les figuiers de barbarie, ça pique, le petit village où l’on finit nos œuvres devant une bonne Mythos, bière locale 500ml par défaut, retour à la maison en car, cantine, dodo.
Oia par le car
Vieille ville, maisons baroques, moulins à vent (encore une belle aquarelle !), roche rouge, la nonchalance nous gagne, les pinceaux sèchent trop vite, les paquebots déversent leur contenu dans de si jolies ruelles, si tranquilles dès que le soleil est couché… et si difficile à transcrire avec son pinceau !
Retour studieux à la maison, promenade du soir dans Fira, terrasses et petits restos. Demain, des ruines…, mais encore du soleil, du bleu, on ne s’en lasse pas, bien sûr !
Akro : tiri ou tiri pas ?
Vestiges d’une civilisation très ancienne, les ruines se visitent à l’abri du soleil. La partie dégagée de la ville s’étend sur une pente, à environ 200m de la côte actuelle; Les premières indications d’habitations remontent au Néolithique, au Ve millénaire av. J-C. Les fouilles conduisent à des débuts d’habitation sous forme d’un village côtier sur une petite presqu’île plate. On y trouve d’anciennes poteries qu’on s’empresse d’immortaliser avec nos pinceaux.
On file à la plage rouge, alors évidemment, c’est la journée de la page rouge, on se baigne, on peint, découpe, colle, ramasse ! Ben oui, c’est ça un carnet de voyage !
Fin d’après midi dans le village plus moderne forcément !, une dernière peinturlure, rencontre insolite avec un musicien un peu déjanté, il nous interprète sa dernière œuvre « Pan », Canto Mi n’est pas loin et fait une prestation, pas mal du tout, ma foi. Petit resto du soir, les uns à Fira, les autres à Akrotiri, pipi, au lit.
Le bateau, le volcan, la baignade, les ânes
Point d’orgue du stage, on descend depuis le haut de Fira (500 marches !) vers la mer, c’est bleu le ciel est bleu, et encore des chefs d’œuvres qui sortent de nos pinceaux.
On prend le bateau, hisse et ho, on débarque sur le volcan tout fumant, on n’est pas tout seuls, mais on s’en sort quand même. Retour à bon port, après un bain soufré (n’est pas joué, comme dirait Gérard), on remonte (500 marches !), les ânes n’ont qu’à se reposer.
Fin d’après midi en forme de fin de stage, fin de carnet, emplettes… Dîner, un dernier petit ouzo pour la route, bonne nuit pour les uns courte nuit pour les autres. Les uns vont vers de nouvelles aventures à Sifnos, les autres vers de vraies aventures de voyage en avion…
Nous n’avons pas rencontré le petit prince, peut être reviendra-t-il à un prochain stage, mais nous avons compris ce qu’est un carnet de voyage, progressé dans notre technique aqua-dessin-découpe-colle, nous avons eu chaud, nous avons ri, mangé et bu, et peint, et dessiné, tout quoi !
Epilogue
La vraie aventure, c’est de retrouver sa valise en arrivant à l’aéroport, ou… se la faire livrer quelques temps après ! Tout est bien qui finit bien, quand même.